Mélina Bourdaud Mélina Bourdaud

Vivre sa grossesse à risques avec confiance grâce à la sophrologie prénatale : outils concrets

Grossesse à risques

Introduction

Apprendre que l’on vit une grossesse à risques bouleverse souvent profondément. Ce terme peut provoquer une onde de choc, amenant avec lui son flow de peurs, d’incertitudes et de projections parfois très anxiogènes. Il remet en question ce que l’on imaginait de cette grossesse, de ce lien avec son bébé, de son corps aussi, de ses capacités à créer et donner la vie “normalement”. 

Et pourtant, une chose est certaine : même dans la fragilité, la peur et les doutes, il est possible de vivre cette période avec apaisement, confiance, douceur et sens. Il est possible de reprendre un peu de pouvoir sur son vécu, de se reconnecter à soi et à son bébé, de traverser ces étapes avec des outils concrets et un accompagnement bienveillant.

Cet article vous propose un éclairage sur les enjeux émotionnels d’une grossesse pathologique et vous partage des clés pour retrouver de la sérénité au quotidien, grâce notamment à la sophrologie périnatale, une approche douce, respectueuse et puissante.

Une grossesse à risques : de quoi parle-t-on ?

Définition médicale

On parle de grossesse à risques lorsqu’un ou plusieurs facteurs augmentent la probabilité de complications pour la mère, le bébé, ou les deux.

Parmi les causes les plus fréquentes :

  • Antécédents médicaux (hypertension artérielle, diabète, maladies auto-immunes…)

  • Grossesses précédentes compliquées

  • Âge maternel (<18 ou >35 ans)

  • Facteurs liés à la grossesse actuelle : grossesse multiple, menace d’accouchement prématuré, anomalies du placenta, etc.

  • Facteurs liés à la conception, notamment lors d’un parcours de PMA

Dans ces situations, la surveillance médicale est renforcée. Parfois, des aménagements sont nécessaires : arrêt de travail anticipé, alitement, hospitalisation…

Mais si la médecine prend en charge le corps, qu’en est-il du cœur, du mental, de l’émotionnel ?

Vécu émotionnel d’une grossesse pathologique

La grossesse, même quand elle est très désirée, est une traversée intense. Quand elle devient incertaine, suspendue aux avis médicaux, fragile, surveillée, elle peut générer des états émotionnels puissants, tels que :

  • Le sentiment d’insécurité permanent

  • La sensation d’être incapable de créer et de donner la vie “comme tout le monde”

  • L’impression de ne pas être une "bonne mère" déjà

  • La solitude face à un vécu que peu de gens comprennent sans minimiser

  • La culpabilité de ne pas réussir à « profiter » de sa grossesse

  • L’envie face à des proches vivant une grossesse “simple”

C’est dans ce contexte que l’accompagnement femme enceinte prend tout son sens : pour remettre de l’humanité, du lien et de la confiance là où le corps médical, bien qu’indispensable, ne peut tout couvrir.

Pourquoi une approche globale est-elle essentielle ?

Une grossesse pathologique n’impacte pas uniquement la santé physique. Elle vient aussi questionner :

  • Le rapport au corps : il se transforme et crée à la fois, tout en “faisant défaut”

  • Le lien à l’enfant

  • La capacité à se projeter : pour la suite de la grossesse, pour l’accouchement, pour l’après à moyen et long terme

  • Le sentiment de sécurité intérieure

  • La sensation bafouée de liberté

Adopter une approche corps-esprit permet de retrouver un ancrage, de redonner du sens à ce que l’on vit, et de traverser les montagnes russes émotionnelles avec plus de ressources.

C’est dans cette optique que la sophrologie prénatale trouve toute sa place.

10 outils concrets pour vivre une grossesse à risques avec plus de confiance

  1. Revenir à l’instant présent

Les projections mentales peuvent devenir envahissantes. Et si… ? Et si cela tournait mal ? Et si je devais accoucher trop tôt ?
La pratique de la pleine présence, encouragée par la sophrologie, permet de ramener son attention sur ce qui est là, ici et maintenant.

Exercices simples :

  • Ressentir sa respiration, qu’elle soit ventrale ou thoracique

  • Prendre conscience de ses appuis et de la totalité de son corps, des pieds à la tête

  • Observer ce qui est agréable dans l’instant présent

Cela ne résout pas tout, mais ça apaise.

2. Écouter son corps sans jugement

Dans une grossesse pathologique, le corps peut être vécu comme un traître, un ennemi. Vous avez le sentiment qu’il vous a fait défaut, qu’il a failli. Pourtant, il reste un messager précieux.

C’est nécessaire de s’autoriser à :

  • Faire une pause dès que le corps le demande

  • Mettre des mots sur la douleur ou l’inconfort, qu’ils soient physiques et ou mentaux

  • Lui offrir de la douceur (automassages, respiration ...)

La sophrologie prénatale aide à réconcilier la femme avec son corps, même quand celui-ci lui impose des limites.

3. Respirer pour réguler le stress

La respiration est une alliée puissante. Elle influence directement le système nerveux autonome.

👉 Pratique recommandée : respiration en cohérence cardiaque
Inspirez sur 5 secondes – Expirez sur 5 secondes – Répétez ce cycle de 6 respirations par minute pendant 5 minutes.

Résultats :

  • Détente physique

  • Amélioration du sommeil

  • Apaisement des émotions

4. Renforcer le lien avec bébé

Même si l’on est alitée ou angoissée, le lien avec bébé peut être nourri à tout moment. Vous pouvez très bien : 

  • Ressentir sa présence

  • Imaginer son visage

  • Lui parler mentalement ou bien directement

Dans les séances de sophrologie périnatale, les visualisations favorisent cette connexion, essentielle au bien-être de la mère et de l’enfant.

5. Accueillir toutes les émotions

Une grossesse à risques n’est pas une période "toute rose". Je ne parlerais ici que d’émotions désagréables. Les émotions ont en effet toute leur place puisque porteuses de messages. Il n’y a donc pas d’émotions négatives, en opposition aux émotions positives, mais bien des émotions désagréables. Elles nécessitent de la même manière d’être accueillies et considérées. Les émotions désagréables font partie du chemin.

La sophrologie permet de :

  • Identifier ce qui est vécu sans se laisser submerger

  • Ramener de la sécurité intérieure

  • Apprendre à transformer l’émotion en message

Chaque émotion a une raison d’être. Elle nécessite d’être entendue.

6. Se projeter dans un scénario positif

Imaginer le pire entretien l’anxiété. À l’inverse, visualiser un futur apaisé peut créer un impact physiologique réel. C’est la clé : le positif attire le positif (tout comme le négatif attire le négatif). De plus, à force de vous entraîner à observer ce qui est agréable, positif autour de vous, ce qui est désagréable passera au second plan, sans envahir le premier.

Exemple :

  • Imaginer le jour de la naissance avec calme et fierté

  • Se voir sereine pendant un examen médical

  • Ressentir de la joie à accueillir son enfant

  • Se projeter soutenue et comprise par ses proches



Ce n’est pas de la pensée magique. C’est une reprogrammation émotionnelle. Avec un peu d’entraînement, votre cerveau fera tout pour aller vers des choses agréables, et vos ressentis le deviendront ! 

7. Créer des rituels rassurants

Quand tout paraît incertain, les petits rituels du quotidien sont des repères précieux :

  • Une musique douce à heure fixe

  • Une tisane le soir avec une intention posée

  • Une pause respiration avant de dormir

  • Des exercices de sophrologie choisis spécifiquement

Ces micro-rituels redonnent du pouvoir sur ce que l’on vit.

8. S’autoriser à dire non

Il est vital et vous avez le droit de :

  • Refuser une visite

  • Éteindre votre téléphone

  • Ne pas répondre aux questions intrusives

  • Liste non exhaustive ! 

Poser ses limites, c’est aussi se protéger, assurer sa sécurité et sa liberté. 

9. Être soutenue par un.e professionnel.le

Il n’est pas nécessaire de vivre cela seule. Bénéficier d’un accompagnement en étant enceinte, grâce à la sophrologie, vous offre :

  • Une écoute sans jugement

  • Des outils concrets

  • Un espace pour déposer ce qui est trop lourd

  • Une safe place bienveillante

10. Cultiver la gratitude… même pour les petites choses

Ce n’est pas nier les difficultés. C’est aussi poser un autre regard :

  • Ce bébé qui bouge toujours

  • Ce jour de plus gagné

  • Ce moment de calme intérieur

  • Une échographie sans majoration de problème

Chaque instant compte.

Les 9 étapes vécues par les femmes que j’accompagne

Voici les transformations que j’observe régulièrement chez les femmes vivant une grossesse à risques et que j’accompagne avec la sophrologie périnatale :

  1. ✅ Une détente physique, ressentie dès la première séance. Vous vous libérez réellement des tensions, inconforts, et autres tracas physiques.

  2. 🌬 Un flow de pensées libérées, qui permet de sortir du mental en boucle, des répétitions incessantes. Après cela, plus de ruminations, vous êtes en capacité d’évacuer la colère, l’envie, la jalousie, et les prises de tête !

  3. 🕊 Un véritable lâcher-prise, qui allège le poids du contrôle. Vous pouvez ainsi laisser aller les peurs , notamment celle de perdre Bébé, et prendre du recul sur vos problématiques.

  4. 🔄 Une capacité à réguler le stress et les émotions, en toute autonomie. Finies les angoisses à répétition, le stress bloquant et les émotions désagréables envahissantes !

  5. 💞 Une profonde attention à soi-même et à son bébé. Là, vous vous connectez à vous, votre grossesse, et Bébé. Vous êtes en capacité d’écouter vos besoins et les siens.

  6. 🌿 Une facilité à vivre positivement son quotidien, malgré les contraintes. Vous ne vous laissez plus surmener et abattre, vous agissez !

  7. 💪 Une confiance en soi retrouvée, solide et ancrée. Vos capacités à créer et donner la vie sont bien réelles ! Vous êtes aptes à vivre le reste de votre grossesse comme vous le décidez.

  8. 🌈 Une capacité à se projeter sereinement vers l'accouchement. Vous y arrivez! L’échéance se rapproche, votre bien-être est palpable et réel. La plénitude est là, l’épanouissement aussi.

  9. 🌟 La sensation de vivre pleinement cette grossesse, malgré tout. Vous prenez conscience de votre capacité à vivre une grossesse à risques de manière épanouie et investie, en ayant transformé les peurs en forces.

Mon accompagnement dédié aux grossesses à risques

Je propose un accompagnement sur 2 mois, 100 % personnalisé, pour les femmes vivant une grossesse pathologique.

Ce que vous recevez :

  • Des séances de sophrologie prénatale en visio ou à mon cabinet à Poitiers.

  • Des supports écrits des outils à réutiliser entre chaque séance.

  • Des pratiques audio à réécouter chez vous.

  • Un espace d’écoute inconditionnelle.

Objectif : transformer vos peurs en force, être apaisée, et investir pleinement votre grossesse.

Conclusion : un autre chemin est possible

Vivre une grossesse à risques n’est pas le scénario rêvé. Mais cela peut devenir une traversée initiatique. Une invitation à ralentir. À vous écouter. À revenir à l’essentiel.

Avec les bons outils, de la douceur, et un accompagnement bienveillant, vous pouvez transformer cette expérience en chemin de conscience vers la maternité que vous souhaitez. 

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Mélina Bourdaud Mélina Bourdaud

Pourquoi j’ai choisi d’accompagner les femmes enceintes vivant une grossesse à risques ?

Grossesse à risques

Introduction : une grossesse pas comme les autres

Tomber enceinte est souvent perçu comme un moment de grâce, une étape naturelle, heureuse, presque évidente. Pourtant, la réalité est parfois bien différente. Certaines grossesses ne se déroulent pas « comme prévu ». Elles deviennent fragiles, sous haute surveillance, remplies de doutes et d’émotions complexes.

C’est ce que l’on appelle une grossesse à risques. Et c’est à ces femmes, confrontées à la peur de perdre Bébé, que j’ai décidé de consacrer mon accompagnement.

Pourquoi ce choix ? Parce que je sais, de l’intérieur, ce que cela représente. Parce que ma propre histoire m’a amenée à croiser la peur, l’attente, la douleur, les dénouements heureux aussi. Et parce que la sophrologie périnatale m’a permis de transformer ces épreuves en ressources.

1. Qu’est-ce qu’une grossesse à risques ? (définition, causes, impacts)

Une définition médicale

Une grossesse à risques, aussi appelée grossesse pathologique, désigne une grossesse présentant un danger potentiel pour la santé de la mère, du bébé, ou des deux. Ce diagnostic peut être posé dès le début de la grossesse ou apparaître en cours de processus.

Les causes peuvent être multiples :

  • L’âge de la mère (moins de 18 ans ou plus de 35 ans)

  • Des antécédents médicaux : diabète, hypertension artérielle, maladies auto-immunes…

  • Un passé obstétrical compliqué : avortements spontanés ou fausses couches, césarienne, hypofertilité voire même stérilité …

  • Des traitements lourds (PMA, FIV, etc...)

  • Des anomalies de la grossesse : placenta prævia, retard de croissance fœtal, prééclampsie…

  • Une grossesse multiple ou gémellaire.

  • Des contractions précoces ou une menace d’accouchement prématuré.

Ces situations nécessitent une prise en charge spécifique, souvent très technique, qui peut transformer une grossesse rêvée en véritable parcours du combattant.

Un impact émotionnel profond

Au-delà de l’aspect médical, vivre une grossesse à risques a un impact psychique et émotionnel immense. Les femmes concernées doivent affronter des épreuves intenses et souvent contradictoires :

  • Peur constante de perdre leur bébé.

  • Angoisses liées aux examens médicaux.

  • Sentiment d’échec ou de culpabilité, du fait que le corps n’a pas été capable de mener à bien une conception et/ou une grossesse dite “normale”.

  • Difficulté à se projeter dans la maternité.

  • Isolement face aux femmes vivant une grossesse plus classique.

Il est essentiel de reconnaître cette détresse silencieuse. Car même si le corps est suivi médicalement, le mental, lui, a besoin d’écoute et de présence.

2. Mon histoire : un chemin semé d’obstacles, de doutes… et d’espoir

Le parcours PMA : le corps à l’épreuve

Comme beaucoup de femmes, j’ai voulu devenir mère à un moment où la vie me semblait prête à accueillir un enfant. Mais les choses ne se sont pas passées simplement. Mon parcours m’a menée vers la procréation médicalement assistée (PMA), avec tout ce que cela implique : traitements hormonaux par injections, examens invasifs, attente, espoir, déception.

Je me suis accrochée. Longtemps. Jusqu’à ce que je ne me reconnaisse plus.

  • Mon quotidien tournait autour des protocoles médicaux.

  • Mon corps ne m’appartenait plus : il était scruté, injecté, contraint.

  • Mon mental s’effondrait

J’ai fini par faire tout arrêter. Non sans douleur, mais avec l’intuition que quelque chose de plus juste pour moi m’attendait.

Autoconservation d’ovocytes : un choix mal compris

Avant de tirer un trait définitif, j’ai choisi de congeler mes ovocytes. La loi bioéthique permettant cet accès plus simple aux femmes en France depuis 2021. Pour me laisser une possibilité, plus tard. Ce fut un acte profondément intime et symbolique. Un acte d’amour envers moi-même.

Et pourtant… Lors de ma première tentative, l’accueil du corps médical a été glacial.

  • Peu d’explications.

  • Aucun soutien émotionnel.

  • L’impression d’être un simple dossier.

  • La sensation d’être incomprise dans mon choix

Cela m’a marquée. Et renforcé une conviction : les femmes ne sont pas accompagnées comme elles le méritent dans leur parcours de maternité.

J’ai alors suspendu une nouvelle fois les démarches, pour les reprendre dans un nouveau centre, où la prise en charge médicale me correspondait mieux. Cependant, le soutien psychologique et les outils mis à disposition pour le vécu émotionnel de l’acte étaient trop faibles, renforçant ma conviction du manque de soutien des femmes dans leur parcours vers la maternité, quelle qu’en soit la complexité de celle-ci. 

Une grossesse naturelle à 37 ans : conscience, choix et transformation

Et puis, un jour, la vie a surgi.
Une grossesse naturelle. À 37 ans.
Après les tentatives, les doutes, les pauses… une nouvelle page s’est ouverte.

Ma grossesse s’est déroulée sans complications médicales, mais pas sans bouleversements émotionnels
J’étais pleinement consciente que chaque étape comptait, et que mon vécu intérieur méritait d’être accueilli avec soin.

Pendant le premier trimestre, j’ai traversé des vagues de peurs et de doutes. Le manque d’énergie était omniprésent, avec cette impression que je ne remonterai jamais la pente. 

L’attente des résultats du DPNI m’a semblé interminable. 

Au fil du deuxième et du troisième trimestre, j’ai cherché à me préparer sereinement à l’accouchement, à cultiver la confiance.

Puis il y a eu cette période d’attente, où ma fille tardait à se retourner

Et enfin, ce moment inattendu, chargé d’émotions, où l’on m’a annoncé un déclenchement pour rupture précoce des membranes.
Alors, j’ai choisi de m’entourer : sage-femme, yoga prénatal, doula, acupuncture…
Par peur de ne pas y arriver, et pour vivre cette grossesse avec présence, liberté, et douceur.

C’est pendant cette période que je me suis formée à la sophrologie et maternité.
Chaque module, chaque pratique, résonnait avec ce que je vivais au quotidien.
Je découvrais une autre manière d’être enceinte :

  • Plus consciente de mon corps

  • Plus de contrôle sur mes peurs et pensées envahissantes

  • Plus à l’écoute de mes émotions

  • Plus connectée à mon bébé

Cette grossesse a été une expérience profondément transformatrice.
Elle m’a permis de sentir à quel point un accompagnement sensible peut changer la manière dont on traverse cette période unique.
Et c’est cela que je transmets aujourd’hui aux femmes enceintes vivant une grossesse à risques. 

3. La sophrologie périnatale : un allié précieux pendant la grossesse à risques

Une méthode douce et accessible

La sophrologie périnatale, issue de la sophrologie classique, est une approche psychocorporelle basée sur :

  • La respiration consciente

  • La relaxation dynamique

  • La visualisation positive

  • L’écoute bienveillante

Elle permet aux femmes enceintes, y compris en situation de grossesse pathologique, de :

  • Transformer les peurs en forces

  • Apprivoiser les émotions fortes

  • Créer un lien avec leur bébé malgré la médicalisation

  • Diminuer l’anxiété avant les examens ou rendez-vous médicaux

  • Trouver un espace de sécurité intérieure, de liberté malgré le repos forcé

En cas de grossesse à risques, la sophrologie :

  • Ne remplace pas le suivi médical

  • Mais elle le complète harmonieusement

  • En redonnant du pouvoir à la femme

  • En valorisant ses ressentis, ses intuitions, ses choix

La solitude invisible des femmes vivant une grossesse à risques

Être enceinte dans des conditions médicales complexes, c’est vivre un paradoxe intense. D’un côté, on est « entourée » : échographies, examens, monitoring, prescriptions, hospitalisations… Le corps médical est là. Présent. Parfois même trop. Et pourtant, sur le plan émotionnel, beaucoup de femmes vivent cette période dans une grande solitude.

Une détresse difficile à partager

Parler de sa grossesse, c’est souvent source de joie. Mais lorsqu’elle est classée comme grossesse à risques, tout devient plus flou. Que dire à son entourage ? Comment expliquer l’angoisse permanente, l’alitement permanent, les doutes omniprésents, les nuits sans sommeil, les contractions précoces, les hospitalisations soudaines ?

Certaines femmes se sentent obligées de faire bonne figure pour ne pas inquiéter leurs proches. D’autres se taisent, pour ne pas avoir à affronter des phrases maladroites comme :

  • « Le principal, c’est que le bébé aille bien. »

  • « Tu devrais te détendre, ça ira mieux. »

  • « Tu penses trop. »

  • “Tu verras, ça va aller, on est toutes passées par là”

Ces phrases, pourtant bien intentionnées, peuvent créer un mur. Celui de l’incompréhension. La femme enceinte, déjà fragilisée par les événements, se replie. Elle s’isole. Et parfois, elle culpabilise d’avoir peur, d’être triste, de ne pas réussir à profiter de sa grossesse.

L’accompagnement émotionnel : un besoin essentiel et souvent oublié

L’accompagnement émotionnel est souvent le grand absent dans les parcours de grossesse pathologique. On surveille l’utérus, le poids, la hauteur utérine, le col utérin, la tension artérielle, le cœur du bébé… mais qui prend soin du psyché et des émotions de la future mère ?

C’est pourtant cette dimension qui fait souvent toute la différence. Être écoutée sans jugement. Pouvoir pleurer, douter, se livrer sans avoir à se justifier. Mettre des mots sur ce qu’on traverse, et ne pas se sentir folle, trop émotive ou « faible ».

C’est pour cette raison que j’ai fait de l’écoute bienveillante et active le cœur de mon accompagnement. La sophrologie périnatale que je pratique va bien au-delà de la technique. C’est un espace de présence que je propose. Un espace dans lequel la femme peut être pleinement elle-même, dans toutes ses dimensions.

Ce que j’observe chez les femmes que j’accompagne

Chaque femme vit sa grossesse à risques différemment. Mais il y a des points communs, des émotions récurrentes que j’entends souvent :

  • Le besoin d’être crue, sans avoir à prouver quoi que ce soit

  • Le désir d’être accompagnée, sans être maternée

  • La colère contre un système médical parfois brutal

  • La honte de ne pas vivre une grossesse « comme les autres »

  • La peur de s’attacher trop vite à Bébé, par protection

  • L’envie de comprendre ce qui se passe dans son corps et pas seulement de suivre les consignes

  • La culpabilité de ne pas pouvoir s’occuper de ses autres enfants

  • Le sentiment d’emprisonnement dans ce corps qui fait défaut. 

  • L’angoisse que Bébé décède par sa faute

Face à cela, les séances de sophrologie offrent un moment à part. Un moment où l’on peut déposer ce qui pèse, respirer, relâcher, sentir à nouveau son corps de l’intérieur. C’est souvent dans ces instants que les femmes retrouvent de la force, de la clarté, parfois même de la joie.

Pourquoi cet espace est vital

Quand on traverse une grossesse pathologique, tout devient incertain. On ne sait pas si on pourra mener la grossesse à terme. On ne sait pas si le bébé ira bien. On ne sait même plus, parfois, si on a le droit d’y croire.

Dans ce brouillard, un accompagnement émotionnel bienveillant agit comme un phare. Il ne donne pas de garanties. Mais il éclaire. Il soutient. Il apaise. Il remotive. Il renforce. 

Et il rappelle à la femme qu’elle n’est pas seule. Que ce qu’elle ressent est légitime. Qu’elle est, malgré les risques, une future maman à part entière.

4. Mon accompagnement : une approche sensible et sur mesure

Une expertise née de l’expérience

Je suis une sophrologue certifiée, formée à la sophrologie et maternité par Charlotte Weiss, sage-femme.
Cette spécialisation me permet de comprendre les enjeux physiologiques, émotionnels et psychiques liés à la préconception, à la conception, à la grossesse, à l’accouchement et au post-partum. 

Mais au-delà des techniques, ce sont mon vécu personnel, mes traversées, mes cicatrices, qui donnent à mon accompagnement une profondeur unique.

Ce que je propose concrètement

  • Un accompagnement individuel en cabinet à Poitiers ou en visioconférence

  • Un suivi spécifique de 2 mois pour les femmes vivant une grossesse à risques

  • Des exercices personnalisés à refaire chez soi

  • Une présence continue entre les séances (via messages ou mails)

  • Un espace sans jugement, de pleine écoute

Ce n’est pas « juste » de la sophrologie.
C’est un chemin à deux, dans lequel je marche aux côtés de chaque femme avec respect, douceur et sincérité.

5. Témoignages et situations accompagnées

J’ai pu accompagner plusieurs femmes vivant des grossesses complexes :

  • Ophélie, enceinte après plusieurs FIV, n’arrivant pas à investir sa grossesse à cause de ce corps qui lui a fait défaut.

  • Mathilda, hospitalisée pour un placenta prævia, alitée seule et loin de sa fille aînée. Elle culpabilise de laisser son enfant, et a peur de perdre son bébé. 

  • Francisca, enceinte de son 2ème enfant après avoir vécu plusieurs fausses couches, une grossesse extra utérine, et une première naissance il y a moins d’un an et demi par césarienne. Elle angoisse que l’histoire ne se répète, de ne pas pouvoir avoir de prise. 

Chacune d’elles m’a confirmé combien la sophrologie prénatale peut faire la différence.
Pas pour effacer les risques, mais pour transformer la manière de les recevoir et de les vivre.

6. Et après ? L’importance du post-partum après une grossesse pathologique

Une grossesse à risques ne s’arrête pas à la naissance.
Souvent, elle laisse des traces :

  • Une hypervigilance prolongée

  • Des troubles du sommeil

  • Des émotions refoulées

  • Des douleurs chroniques

  • Un lien difficile à tisser avec le bébé

  • Un risque de baby clash et de dépression post-partum

C’est pourquoi je propose également un accompagnement post-natal, pour :

  • Déposer le vécu de la grossesse

  • Favoriser une récupération physique douce

  • Aider au lien mère-enfant

  • Renforcer la confiance dans son nouveau rôle maternel

7. Une maternité libre, même dans la contrainte

Ce que je défends à travers mon accompagnement, c’est une maternité :

  • Plus consciente de ses capacités innées

  • Plus libre, même dans les contraintes médicales

  • Plus douce envers soi-même

  • Plus connectée à soi et à Bébé

Parce que même en grossesse pathologique, on peut :

  • Se détendre

  • Se sentir libre

  • Lâcher-prise

  • S’émerveiller

  • Se préparer à l’accouchement en conscience

  • Accueillir son bébé dans un espace de paix intérieure

Conclusion : une présence engagée auprès des femmes enceintes

Aujourd’hui, je suis profondément engagée auprès des femmes enceintes vivant une grossesse à risques.
Je sais ce que cela demande.
Je sais combien c’est important d’être soutenue, vue, crue.

Et je suis là pour ça.

Avec mon cœur, mes outils, ma présence.

Vous traversez une grossesse à risques ?

Vous n’avez pas à traverser cela seule.

Je vous accueille, à Poitiers ou en visio, dans un espace doux, confidentiel, apaisant.

Contactez-moi pour en discuter ensemble ! 


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Mélina Bourdaud Mélina Bourdaud

Grossesse à risques : comprendre, vivre et se faire accompagner

Grossesse à risques

Vivre une grossesse est une aventure unique, un voyage transformateur empli d'anticipation et d'émerveillement. Cependant, il arrive que ce chemin soit parsemé d'embûches, que des circonstances particulières viennent complexifier cette période si spéciale. C'est dans ces moments-là que l'on parle de grossesse à risques. Cette terminologie peut susciter de l'inquiétude, voire de la peur, mais il est crucial de comprendre qu'elle n'est pas une sentence. Elle signale avant tout la nécessité d'une vigilance accrue, d'une attention particulière portée à la santé de la future maman et de son enfant à naître. Loin d'être un signe de fatalité, une grossesse à risques est un appel à une prise en charge proactive et éclairée.

  1. Qu'est-ce qu'une grossesse à risques ? Définition et nuances

Une grossesse à risques se définit comme une grossesse au cours de laquelle des facteurs préexistants ou survenant pendant la gestation augmentent la probabilité de complications pour la santé de la mère, du fœtus, ou des deux. Cette définition englobe un large éventail de situations, allant de conditions médicales maternelles préexistantes à des complications spécifiques qui se développent au cours de la grossesse elle-même.

Il est primordial de saisir la nuance : une grossesse classée "à risques" n'implique pas nécessairement un déroulement négatif. Elle signifie plutôt qu'une surveillance médicale renforcée et adaptée est indispensable pour anticiper, prévenir et gérer au mieux les éventuelles difficultés. Cette surveillance accrue permet souvent de mener la grossesse à terme dans les meilleures conditions possibles pour la mère et l'enfant.

Les différentes catégories de facteurs de risques

Les facteurs qui peuvent conduire à une classification de grossesse à risques sont multiples et peuvent être regroupés en plusieurs catégories :

  • Facteurs liés à la santé maternelle préexistante : Certaines conditions médicales chroniques chez la mère peuvent augmenter les risques pendant la grossesse. Parmi celles-ci, on retrouve le diabète (qu'il soit préexistant ou gestationnel), l'hypertension artérielle chronique, les maladies cardiaques, les affections auto-immunes (comme le lupus ou la sclérose en plaques), l'épilepsie, les troubles thyroïdiens, les maladies rénales, ou encore les troubles de la coagulation sanguine. Ces conditions nécessitent une adaptation du suivi de grossesse et une collaboration étroite entre l'obstétricien et le spécialiste de la pathologie maternelle.

  • Facteurs liés à l’âge de la patiente : L'âge maternel est un facteur non négligeable. On distingue généralement deux catégories :

    • Grossesse précoce (moins de 18 ans) : Chez les adolescentes, le corps n'est pas toujours mature sur le plan physiologique pour mener une grossesse à terme dans des conditions optimales. De plus, des facteurs socio-économiques et un manque de soutien peuvent aggraver les risques.

    • Grossesse tardive (après 35 ans) : Avec l'avancement en âge, la probabilité de certaines complications augmente, notamment le risque de fausses couches spontanées, de grossesse extra-utérine, de diabète gestationnel, d'hypertension gravidique (prééclampsie), de complications liées au placenta (comme le placenta prævia ou le décollement placentaire), et de naissance prématurée. Le risque de troubles chromosomiques chez le bébé, comme la trisomie 21, est également plus élevé.

  • Antécédents obstétricaux : L'historique des grossesses précédentes joue un rôle crucial dans l'évaluation du risque. Des antécédents de :

    • Fausses couches à répétition : Peuvent indiquer une fragilité ou des problèmes sous-jacents comme un trouble de la coagulation, nécessitant une investigation approfondie.

    • Accouchements prématurés : Augmentent le risque de récidive lors d'une nouvelle grossesse.

    • Retard de croissance intra-utérin (RCIU) lors d'une grossesse antérieure : Peut signaler une prédisposition à des problèmes placentaires.

    • Prééclampsie ou éclampsie lors d'une grossesse précédente : Indiquent un risque accru de récidive.

    • Césarienne antérieure : Peut influencer le déroulement de l'accouchement actuel et présenter des risques spécifiques.

    • Hémorragie du post-partum lors d'une grossesse précédente : Nécessite une surveillance particulière en fin de grossesse et après l'accouchement.

  • Complications survenues pendant la grossesse actuelle : Même en l'absence de facteurs de risques préexistants, des complications peuvent survenir en cours de grossesse et la faire basculer dans la catégorie "à risques". Parmi celles-ci, on retrouve :

    • Le diabète gestationnel : Une intolérance au glucose qui apparaît pendant la grossesse.

    • L'hypertension gravidique et la prééclampsie : Des élévations de la tension artérielle associées ou non à la présence de protéines dans les urines, pouvant mettre en danger la mère et le bébé.

    • Les menaces d'accouchement prématuré : Des contractions utérines régulières avant 37 semaines d'aménorrhée, accompagnées ou non de modifications du col de l'utérus.

    • Le retard de croissance intra-utérin (RCIU) : Une croissance insuffisante du fœtus par rapport à son potentiel génétique.

    • Les anomalies du placenta : Comme le placenta prævia (placenta recouvrant le col de l'utérus) ou le décollement placentaire (séparation prématurée du placenta de la paroi utérine).

    • La rupture prématurée des membranes : La perte de liquide amniotique avant le début du travail.

    • L'oligoamnios ou l'hydramnios : Un volume anormalement faible ou élevé de liquide amniotique.

    • Les grossesses multiples : Grossesses gémellaires, triplés, etc., qui présentent un risque accru de complications telles que la prématurité, le RCIU, et l'hypertension gravidique.

  • Facteurs sociaux ou environnementaux : Des conditions de vie précaires, un manque de suivi médical régulier, le stress chronique, l'exposition à des substances toxiques (tabac, alcool, drogues, polluants environnementaux), ou encore l'isolement social peuvent également augmenter les risques pendant la grossesse.

Il est fondamental de retenir que l'identification d'un ou plusieurs de ces facteurs ne signifie pas inéluctablement que des complications graves surviendront. Cela alerte simplement les professionnels de santé sur la nécessité d'une surveillance plus étroite et d'une prise en charge adaptée pour optimiser le déroulement de la grossesse et l'issue de l'accouchement.

2. Quelles sont les conséquences potentielles d'une grossesse à risques ?

Les conséquences d'une grossesse à risques sont variables et dépendent de la nature et de la sévérité des facteurs de risque présents. Il est important de noter que la majorité des grossesses à risques se déroulent favorablement grâce à une surveillance médicale adéquate. Cependant, il existe un risque accru de certaines complications :

  • Risque de prééclampsie (hypertension gravidique) et d'éclampsie : Ces complications, caractérisées par une élévation de la tension artérielle et la présence de protéines dans les urines (pour la prééclampsie), peuvent évoluer vers des crises convulsives (éclampsie) et mettre en danger la vie de la mère et du bébé.

  • Accouchement prématuré : Un accouchement survenant avant 37 semaines d'aménorrhée expose le bébé à des risques liés à son immaturité, notamment des problèmes respiratoires, digestifs, neurologiques et immunologiques.

  • Retard de croissance intra-utérin (RCIU) : Un bébé qui ne grandit pas suffisamment dans l'utérus peut présenter un faible poids à la naissance et être plus susceptible de développer des problèmes de santé à court et à long terme.

  • Complications liées au placenta : Le placenta prævia (insertion basse du placenta recouvrant le col) peut entraîner des saignements importants pendant la grossesse et nécessiter une césarienne. Le décollement placentaire (séparation prématurée du placenta) est une urgence obstétricale grave.

  • Diabète gestationnel et ses complications : Un diabète gestationnel non contrôlé peut entraîner une macrosomie fœtale (bébé de poids élevé), des complications à la naissance (dystocie des épaules), et un risque accru de développer un diabète de type 2 pour la mère et l'enfant à long terme.

  • Nécessité d'une hospitalisation pendant la grossesse : Dans certaines situations, une hospitalisation peut être nécessaire pour une surveillance rapprochée, des examens complémentaires, ou la mise en place d'un traitement spécifique (par exemple, pour une menace d'accouchement prématuré ou une prééclampsie).

  • Risques accrus pour la santé du bébé à la naissance : Les bébés nés de grossesses à risques peuvent présenter un score d'Apgar plus faible, nécessiter une réanimation à la naissance, ou être admis en unité de soins intensifs néonatals (USIN).

  • Impact psychologique : Anxiété, stress, isolement émotionnel de la mère : Le retentissement psychologique d'une grossesse à risques est souvent considérable et sous-estimé. L'inquiétude constante pour la santé de son bébé et la sienne, la peur de l'inconnu, les contraintes liées au suivi médical (examens fréquents, hospitalisation, repos forcé), peuvent engendrer un stress important, de l'anxiété, voire une dépression. Le sentiment d'isolement peut également être présent, notamment si la femme est contrainte de rester alitée ou si elle a l'impression que son expérience de grossesse est différente de celle des autres.

Il est donc essentiel d'aborder la grossesse à risques dans sa globalité, en tenant compte non seulement des aspects médicaux, mais aussi du bien-être émotionnel de la future maman. Un soutien psychologique adapté est une composante essentielle de la prise en charge.

3. Comment déclarer et prendre en charge une grossesse à risques ?

La détection et la déclaration d'une grossesse à risques sont des étapes cruciales pour une prise en charge optimale.

Le rôle du premier bilan prénatal et du suivi continu

La première consultation prénatale,réalisée avant la fin de la 12ème semaine de grossesse, est un moment clé. Lors de cet entretien, le médecin ou la sage-femme procède à un interrogatoire complet sur les antécédents médicaux et obstétricaux de la patiente, son mode de vie, et les éventuels facteurs de risques présents. Un examen clinique est également réalisé.

Sur la base de cette évaluation initiale, le professionnel de santé peut identifier une grossesse comme étant "à risques" et mettre en place un suivi adapté. Il est important de noter qu'une grossesse peut également devenir "à risques" en cours de gestation si une complication survient. Dans ce cas, la déclaration et l'adaptation du suivi se feront à ce moment-là.

Les conséquences de la déclaration d'une grossesse à risques

La déclaration d'une grossesse à risques par un médecin ou une sage-femme peut entraîner plusieurs mesures :

  • Un suivi médical renforcé : Cela se traduit par des consultations obstétricales plus fréquentes, des échographies de contrôle plus régulières pour surveiller la croissance et le bien-être fœtal, des monitorings du rythme cardiaque fœtal pour évaluer la vitalité du bébé, et des examens biologiques (prises de sang, analyses d'urine) plus fréquents pour dépister d'éventuelles complications (diabète gestationnel, pré éclampsie, etc.).

  • Une prise en charge à 100 % des soins liés à la grossesse : En France, la déclaration d'une grossesse à risques permet une exonération du ticket modérateur pour tous les examens et soins en lien avec la grossesse.

  • Un arrêt de travail précoce (repos pathologique ou congé maternité avancé) : Dans certaines situations où la poursuite de l'activité professionnelle pourrait aggraver les risques (menace d'accouchement prématuré, hypertension importante, etc.), un arrêt de travail peut être prescrit. Il est également possible, dans certains cas spécifiques, d'avancer le début du congé de maternité.

L'importance de la communication précoce

Il est essentiel pour la future maman de ne pas hésiter à signaler tout signe inhabituel ou toute inquiétude à son médecin ou sa sage-femme dès les premiers stades de la grossesse. Plus tôt une situation potentiellement à risques est identifiée et prise en charge, plus les chances de la maîtriser et d'assurer une issue favorable sont élevées. La communication ouverte et la confiance entre la patiente et l'équipe médicale sont primordiales.

4. Le rôle crucial de l'âge de la patiente dans la grossesse à risques

Comme mentionné précédemment, l'âge maternel est un facteur de risque important qui mérite une attention particulière.

Grossesse précoce (moins de 18 ans) : défis et vulnérabilités

Une grossesse chez une adolescente présente des défis spécifiques. Sur le plan physiologique, le corps d'une jeune fille n'est pas toujours complètement mature pour supporter les contraintes d'une grossesse. Le risque de complications telles que l'anémie, l'hypertension gravidique, et l'accouchement prématuré peut être plus élevé.

De plus, les grossesses précoces sont souvent associées à des facteurs socio-économiques défavorables, un niveau d'éducation moins élevé, un soutien familial insuffisant, et un accès limité aux soins prénatals. Ces facteurs peuvent aggraver les risques pour la santé de la mère et de l'enfant. Un accompagnement psychosocial adapté est essentiel pour ces jeunes femmes.

Grossesse tardive (après 35 ans) : une surveillance accrue

Les femmes qui conçoivent après 35 ans sont considérées comme ayant une grossesse plus à risques en raison de l'augmentation de la probabilité de certaines complications :

  • Risque accru de troubles chromosomiques chez le fœtus : La probabilité de concevoir un enfant porteur d'une trisomie (notamment la trisomie 21) augmente avec l'âge maternel. Des examens de dépistage spécifiques sont proposés à ces femmes.

  • Risque plus élevé de diabète gestationnel et d'hypertension gravidique : Les femmes plus âgées ont une plus grande prédisposition à développer ces complications métaboliques et vasculaires pendant la grossesse.

  • Risque accru de complications placentaires : Le placenta prævia et le décollement placentaire sont plus fréquents chez les femmes de plus de 35 ans.

  • Risque plus élevé de césarienne : En raison d'une plus grande fréquence de complications ou de la présence de conditions médicales préexistantes, les femmes plus âgées sont plus susceptibles d'accoucher par césarienne.

  • Risque accru de fausse couche spontanée et de grossesse extra-utérine.

Cependant, il est crucial de souligner que l'âge seul n'est pas le seul facteur déterminant. Une femme de 38 ans en bonne santé, bénéficiant d'un bon suivi médical et d'un environnement favorable, peut tout à fait vivre une grossesse sereine et mener à terme un enfant en pleine santé. L'évaluation globale de l'état de santé de la future maman et la prise en compte de tous les facteurs de risque sont essentielles.

5. Le suivi personnalisé d'une grossesse à risques : une approche individualisée

Le suivi d'une grossesse à risques est loin d'être standardisé. Il est avant tout personnalisé et adapté au profil spécifique de chaque femme, en fonction de la nature et de la sévérité des facteurs de risque identifiés.

Les outils du suivi médical renforcé

Ce suivi peut inclure :

  • Consultations obstétricales plus fréquentes : Permettent de surveiller l'évolution de la grossesse, de dépister précocement d'éventuelles complications, et d'adapter la prise en charge si nécessaire.

  • Échographies de contrôle plus régulières : Permettent de suivre la croissance et le bien-être fœtal, de vérifier la quantité de liquide amniotique, la localisation du placenta, et de dépister d'éventuelles anomalies. Des échographies Doppler peuvent être réalisées pour évaluer la circulation sanguine entre la mère et le fœtus.

  • Monitoring du rythme cardiaque fœtal (cardiotocographie) : Enregistre le rythme cardiaque du bébé et les contractions utérines, permettant d'évaluer le bien-être fœtal, notamment en fin de grossesse ou en cas de risque de souffrance fœtale.

  • Prises de sang et examens d’urine réguliers : Permettent de surveiller la glycémie (en cas de diabète), la tension artérielle, la fonction rénale, la présence de protéines dans les urines (en cas de risque de prééclampsie), et d'autres paramètres biologiques pertinents en fonction des facteurs de risque. Des dépistages spécifiques (par exemple, pour les infections) peuvent également être réalisés.

  • Hospitalisation de jour ou à domicile : Dans certaines situations, une surveillance plus rapprochée peut nécessiter des séances d'hospitalisation de jour pour des examens ou des traitements, ou une surveillance à domicile par une sage-femme libérale.

L'importance de l'écoute et du soutien émotionnel

Au-delà des aspects purement médicaux, une grossesse à risques nécessite une écoute renforcée et un soutien émotionnel constant. La peur, l'anxiété et le stress peuvent avoir un impact négatif sur le déroulement de la grossesse. Il est donc essentiel que les professionnels de santé prennent le temps d'expliquer clairement la situation, de répondre aux questions, et d'offrir un soutien psychologique ou d'orienter la patiente vers des ressources adaptées.

Le rôle essentiel du réseau de périnatalité dans la prise en charge

Les réseaux de périnatalité régionaux jouent un rôle pivot dans l'organisation et la coordination de la prise en charge des grossesses à risques. Ils constituent un maillage de structures et de professionnels de santé dédiés à la santé de la mère et de l'enfant avant, pendant et après la naissance.

Composition et missions des réseaux de périnatalité

Ces réseaux regroupent un ensemble d'acteurs clés :

  • Les maternités : De différents niveaux (I, II, III) afin de pouvoir accueillir les grossesses et les accouchements en fonction du niveau de risque et des besoins spécifiques de la mère et du nouveau-né. Les maternités de niveau III sont équipées pour la prise en charge des grossesses les plus complexes et des nouveau-nés prématurés ou présentant des pathologies.

  • Les professionnels de santé : Incluant les médecins (gynécologues-obstétriciens, anesthésistes, pédiatres, médecins généralistes), les sages-femmes (hospitalières et libérales), les psychologues, les infirmières puéricultrices, les assistants sociaux, les kinésithérapeutes, et d'autres spécialistes dont l'expertise peut être nécessaire.


  • Les associations de soutien aux familles : Offrant un accompagnement non médical, des informations, et un espace d'échange pour les futurs et jeunes parents.

Leur mission principale est de :

  • Faciliter le parcours de soins : En assurant une continuité et une fluidité de la prise en charge entre les différents professionnels et structures. Le réseau permet d'orienter les patientes vers le niveau de soins adapté à leur situation et de garantir une communication efficace entre les équipes.

  • Assurer une prise en charge coordonnée et pluridisciplinaire : En favorisant la collaboration entre les différents spécialistes impliqués dans le suivi de la grossesse à risques. Des réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP) peuvent être organisées pour discuter des situations complexes et définir les stratégies de prise en charge optimales.

  • Orienter les futures mamans vers des établissements adaptés : En fonction du niveau de risque de la grossesse et des éventuelles complications, le réseau permet d'orienter les patientes vers la maternité la mieux équipée pour répondre à leurs besoins et à ceux de leur bébé.

  • Promouvoir la formation continue des professionnels : Afin de garantir une actualisation des connaissances et des pratiques en matière de prise en charge des grossesses à risques.

  • Développer des protocoles et des recommandations de bonnes pratiques : Pour harmoniser les prises en charge et garantir une qualité des soins optimale sur l'ensemble du territoire.

L'importance des réseaux en Nouvelle-Aquitaine, notamment à Poitiers

En Nouvelle-Aquitaine, et plus spécifiquement dans la région de Poitiers, les réseaux de périnatalité sont bien structurés et actifs. Ils permettent une coordination efficace des soins et une prise en charge de proximité pour les femmes vivant une grossesse à risques. Il est important pour les futures mamans de se renseigner auprès de leur médecin ou de leur sage-femme sur le fonctionnement de ces réseaux et sur les ressources disponibles dans leur région. N'hésitez pas à aborder ce sujet dès le début de votre grossesse.

6. Quels sont les signaux d'alerte à ne pas négliger pendant une grossesse à risques ?

Même avec un suivi médical renforcé, il est crucial pour les femmes vivant une grossesse à risques d'être attentives aux signaux que leur corps leur envoie et de savoir quand consulter en urgence. Certains symptômes ne doivent jamais être ignorés :

  • Saignements vaginaux : Toute perte de sang pendant la grossesse, qu'elle soit légère ou abondante, doit être signalée rapidement. Elle peut être le signe d'une complication placentaire, d'une menace de fausse couche ou d'accouchement prématuré.

  • Pertes vaginales anormales : Des pertes de liquide claires et abondantes peuvent évoquer une rupture prématurée des membranes. Des pertes purulentes ou malodorantes peuvent signaler une infection.

  • Douleurs abdominales intenses et persistantes : Des douleurs fortes et continues peuvent être le signe d'une complication grave comme un décollement placentaire, une torsion d'annexe, ou une crise d'appendicite.

  • Contractions utérines régulières et douloureuses avant terme : Si elles surviennent avant 37 semaines d'aménorrhée, elles peuvent être le signe d'un travail prématuré.

  • Fièvre et/ou frissons : Peuvent indiquer une infection maternelle qui nécessite une prise en charge rapide.

  • Maux de tête persistants et intenses : Surtout s'ils sont associés à des troubles de la vision, des douleurs abdominales en barre, ou des œdèmes importants, ils peuvent être un signe de prééclampsie.

  • Baisse ou absence de mouvements fœtaux : À partir du deuxième trimestre, la future maman doit sentir son bébé bouger régulièrement. Une diminution significative ou un arrêt des mouvements fœtaux doit être signalé immédiatement.

  • Troubles de la vision : La vue se trouble, apparition de points lumineux, ou perte de la vision peuvent être des signes de prééclampsie.

  • Vertiges importants : Peuvent être liés à une hypotension, une anémie, ou une autre complication.

  • Gonflement soudain du visage, des mains ou des pieds : Un œdème important et brutal peut être un signe de prééclampsie.

L'intuition maternelle est également un signal d'alerte précieux. Si une femme enceinte "sent" que quelque chose ne va pas, même en l'absence de symptômes spécifiques, il est important qu'elle fasse confiance à son ressenti et qu'elle n'hésite pas à consulter un professionnel de santé pour un avis médical. Le doute doit toujours bénéficier à la patiente.

7. Témoignages : des parcours de grossesse à risques et leur résilience

Les témoignages de femmes ayant traversé une grossesse à risques sont une source d'espoir et de réconfort pour celles qui vivent une situation similaire. Ils mettent en lumière la force, la résilience et les stratégies d'adaptation développées face à l'adversité.

Céline, 33 ans, Poitiers : « L'annonce d'un placenta prævia à ma deuxième échographie a été un choc. La perspective d'une hospitalisation longue m'angoissait énormément. Grâce au soutien constant de ma sage-femme, qui a su répondre à toutes mes questions et m'expliquer clairement la situation, et aux séances de sophrologie en visio avec Mélina, j'ai appris à gérer mon stress et à visualiser positivement l'arrivée de mon bébé. L'hospitalisation d'un mois a été difficile, mais j'ai gardé confiance. Aujourd'hui, mon fils est un petit garçon plein de vie, et cette expérience, bien que stressante, m'a rendu plus forte. »

Lucie, 38 ans : « Mon diagnostic de diabète gestationnel a été une source d'inquiétude et de culpabilité. J'avais peur de mal faire pour mon bébé. La fatigue intense et les contraintes du régime alimentaire étaient parfois difficiles à gérer. Les séances de sophrologie m'ont vraiment aidée à relâcher la pression, à accepter cette situation et à me concentrer sur le positif. J'ai également appris des techniques de respiration qui m'ont été précieuses pendant le travail. J'ai accouché d'une petite fille en pleine santé, et je suis reconnaissante de l'accompagnement que j'ai reçu. »

Ces témoignages illustrent l'importance d'un accompagnement global, à la fois médical et non médical, pour aider les femmes à traverser sereinement une grossesse à risques et à développer leurs propres ressources pour faire face aux défis.

8. Comment cultiver la sérénité pendant une grossesse à risques ?

Vivre une grossesse à risques est une épreuve qui peut générer beaucoup d'anxiété. Cependant, il est possible de traverser cette période avec plus de douceur et de sérénité en adoptant certaines stratégies :

  • S'entourer de professionnels bienveillants et à l'écoute : Avoir confiance en son équipe médicale et se sentir soutenue est essentiel. N'hésitez pas à poser toutes vos questions et à exprimer vos craintes.

  • S'offrir des moments de repos et de plaisir : Prendre soin de soi est primordial. Accordez-vous des moments de détente, de lecture, d'écoute de musique, ou toute activité qui vous apporte du bien-être.

  • Éviter de s'informer de manière excessive sur internet : Les informations trouvées en ligne peuvent souvent être anxiogènes et ne sont pas toujours adaptées à votre situation personnelle. Privilégiez les sources d'information fiables et les conseils de vos professionnels de santé.

  • Pratiquer des exercices de respiration et de visualisation : Ces techniques peuvent aider à calmer l'esprit, à réduire le stress et à se connecter à son corps et à son bébé.

  • Se reconnecter à ses ressources intérieures : La grossesse est une période où la force intérieure et la capacité d'adaptation sont mises à l'épreuve. Prenez conscience de vos ressources et de votre capacité à faire face.

  • Accepter d'être aidée : N'hésitez pas à solliciter le soutien de votre entourage (conjoint, famille, amis) pour les tâches quotidiennes ou simplement pour un soutien émotionnel.

  • Se concentrer sur le moment présent : Essayer de ne pas anticiper de manière excessive les scénarios négatifs et de vivre chaque jour l'un après l'autre.

  • Trouver des groupes de soutien : Échanger avec d'autres femmes vivant des expériences similaires peut aider à rompre l'isolement et à se sentir comprise.

La grossesse à risques peut devenir un chemin d'introspection, une occasion de développer une force intérieure insoupçonnée et de se connecter plus profondément à soi-même et à son enfant.

9. Le rôle complémentaire de l’accompagnement non médical : la sophrologie et au-delà

En complément du suivi médical indispensable, différentes approches complémentaires peuvent apporter un soutien précieux aux femmes vivant une grossesse à risques :

  • Sophrologie : Cette méthode psycho corporelle douce permet de gérer le stress et l'anxiété grâce à des exercices de respiration, de relaxation musculaire et de visualisation positive. Elle aide à se préparer mentalement et émotionnellement à l'accouchement, à renforcer le lien avec son bébé, et à mieux vivre les contraintes liées à la grossesse à risques (repos forcé, hospitalisation). L'ancrage permet de retrouver un sentiment de stabilité et de sécurité.

  • Méditation de pleine conscience : La méditation aide à apaiser le mental, à accepter les émotions présentes sans jugement, et à seRecentrer sur l'instant présent. Elle peut être particulièrement utile pour gérer l'inquiétude et l'incertitude liées à une grossesse à risques.

  • Massage prénatal : Adapté aux femmes enceintes, le massage prénatal peut soulager les tensions corporelles, améliorer la circulation sanguine, favoriser la détente et le bien-être émotionnel.

  • Groupes de parole : Partager son expérience avec d'autres femmes vivant des grossesses similaires peut aider à rompre l'isolement, à trouver du soutien et des conseils, et à se sentir moins seule face à ses difficultés.

Je propose un accompagnement spécifique et personnalisé aux femmes traversant une grossesse à risques. Vous souhaitez transformer la peur liée à la grossesse  en force ? Vous voulez investir pleinement ce moment de vie ? Vous désirez retrouver l’épanouissement ? Que ce soit en présentiel à Poitiers ou en visio pour plus de confort et d'accessibilité, je vous offre un espace d'écoute bienveillant et des outils concrets pour apprivoiser vos émotions, appréhender les peurs, retrouver du calme intérieur, vous connecter à vous même, vivre votre grossesse de manière épanouie et vous préparer à accoucher sereinement. 

Conclusion : transformer l'épreuve en chemin de croissance personnelle

La grossesse à risques n'est pas un signe de faiblesse, mais plutôt une invitation à ralentir, à se recentrer sur soi et sur son bébé, et à écouter attentivement les signaux de son corps. C'est une période qui peut révéler une force intérieure insoupçonnée et une capacité d'adaptation remarquable.

Elle met également en lumière l'importance du soutien, qu'il soit médical, psychologique ou social. Se faire accompagner par des professionnels compétents et bienveillants, s'entourer de personnes aimantes, et explorer des approches complémentaires comme la sophrologie peuvent faire une différence significative dans le vécu de cette période.

En acceptant l'incertitude, en traversant la peur avec courage et en s'ouvrant à de nouvelles ressources, la grossesse à risques peut se transformer en un chemin de croissance personnelle, renforçant le lien avec son enfant et révélant la puissance et la résilience inhérentes à chaque femme.

Vous vivez une grossesse à risques ? Je suis là pour vous accompagner.

Si vous êtes confrontée à une grossesse à risques, n'hésitez pas à me contacter. Je vous propose un accompagnement sur-mesure, adapté à vos besoins spécifiques, pour :

  • Transformer la peur de l’issue en véritable force : Lâcher prise avec ce que vous ne maîtrisez pas, maîtriser vos pensées, renouer avec votre courage et l’envie de mener à bien cette grossesse. 

  • Apprivoiser vos émotions : Gérer l'anxiété, le stress, la peur et les autres émotions qui peuvent surgir.

  • Retrouver du calme intérieur : Cultiver la détente et la sérénité grâce à des techniques de relaxation et de respiration.

  • Renforcer le lien avec votre bébé : Favoriser une connexion émotionnelle positive malgré les difficultés.

  • Vivre votre grossesse de manière épanouie : dynamiser votre quotidien malgré la mise au repos, renouer avec votre motivation pour mener à bien ce projet, vivez la grossesse que vous rêvez malgré la contrainte

  • Vous préparer à l'accouchement avec confiance : Visualiser positivement la naissance et vous doter d'outils pour gérer la douleur et l'appréhension.

Prenons rendez-vous ensemble, en présentiel à Poitiers ou en visio, pour que je puisse vous offrir un soutien personnalisé et vous aider à vivre cette période avec le plus de douceur et de sérénité possible. Vous n'êtes pas seule.

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Mélina Bourdaud Mélina Bourdaud

Éclore avec le printemps : un atelier yoga & sophrologie pour se reconnecter à soi

Atelier Yoga et sophrologie

Le printemps est là ! Saison du renouveau, du réveil de la nature et de la mise en mouvement. Il nous invite à laisser derrière nous ce qui ne nous sert plus, à purifier le corps et l’esprit, et à faire de la place pour éclore à nouveau.

C’est dans cette énergie que nous vous proposons un atelier unique à Poitiers : « Éclore avec le printemps », une rencontre de 2h30 entre Kundalini Yoga et sophrologie, mêlant respirations conscientes, mouvements doux, méditations guidées et visualisations. Une invitation à l’apaisement, à la relaxation, à l’exploration intérieure, vers une meilleure connaissance de soi. 

Un atelier ressourçant, entre mouvement et douceur

Animé par Anna, professeure de yoga passionnée, et moi-même, sophrologue, toutes deux spécialisées dans l’accompagnement du corps et de l’esprit, ce cours collectif se tiendra au chaleureux Studio Yoga Sunrise, un centre de yoga niché au cœur de Poitiers.

Pendant 2h30, vous serez invité.e à :

  • Pratiquer dans une approche douce et intuitive par différentes postures et exercices

  • Vous relier à votre souffle à travers des exercices de respiration et de visualisation

  • Explorer vos ressentis, vos sensations, vos émotions

  • Relâcher les tensions, faire circuler l’énergie, et cultiver le lâcher-prise

  • Plonger dans des méditations guidées et profondes

Un moment pour faire le point et se réaligner

À l’image du printemps qui réveille la nature, cet atelier est l’occasion de reconnecter votre mental à votre corps, de faire une pause, et d’observer : qu’est-ce que je veux voir éclore dans ma vie ? Quels projets ont besoin d’être nourris ? Qu’est-ce que je suis prêt.e à laisser derrière moi ?

Grâce à une pratique régulière, le yoga et la sophrologie offrent de véritables bienfaits : amélioration de la gestion du stress, meilleure qualité de sommeil, apaisement des pensées mentales, renforcement de l’ancrage et de la stabilité intérieure, développer votre sérénité

Informations pratiques

Date : Samedi 19 avril 2025
Horaire : 9h30 – 12h00
Lieu : Studio Yoga Sunrise, 14 rue des Rapiettes, 86000 Poitiers
Tarif : 35€ par personne
Inscription via ce lien (nombre de pratiquants limitées) : https://urlz.fr/uiA5

Tout le matériel est fourni (tapis, sangles, briques, couvertures)
Prévoyez une tenue souple et confortable
Eau et tisanes offertes pour accompagner votre pratique

Cet atelier est accessible à tous les niveaux, que vous soyez yogi débutant ou plus expérimenté.e, en quête d’un moment de détente, ou simplement curieux.se de découvrir la pratique du yoga et de la sophrologie.

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Mélina Bourdaud Mélina Bourdaud

Et si la sophrologie changeait votre quotidien ? Rendez-vous à Poitiers

Sophrologie Poitiers

Poitiers et sa cathédrale St Pierre, vue depuis l’escalier des Dunes

À Poitiers, la sophrologie s’impose comme une thérapie antistress incontournable pour celles et ceux en quête d’apaisement, d’ancrage et de mieux-être.

Imaginez une méthode douce, accessible à tous, qui allie relaxation, respiration, méditation, visualisation et mouvements doux pour vous aider à évacuer les tensions, recentrer votre attention et retrouver un état profond de décontraction. La sophrologie, née de la rencontre entre la psychiatrie, les techniques occidentales (training autogène, hypnose…) et les sagesses orientales comme le yoga et le zen japonais, vous invite à un voyage intérieur où les émotions retrouvent leur juste place.

Elle est aujourd’hui reconnue comme un accompagnement précieux contre le stress, les angoisses, ou encore pour mieux vivre des étapes clés de la vie, comme l’accouchement ou une période de transition personnelle ou professionnelle. Que vous soyez stressé, submergé par vos émotions, en quête d’équilibre ou simplement curieux d’explorer une nouvelle manière de prendre soin de vous, la sophro peut devenir une alliée fidèle au quotidien.

Dans cet article, je vous propose de découvrir les nombreux bienfaits de cette pratique, profondément bienveillante et thérapeutique, au cœur de Poitiers. Laissez-vous guider, ouvrez un nouvel espace en vous-même, et offrez-vous une véritable parenthèse de sérénité.

Qu'est-ce que la sophrologie ?

La sophrologie est une méthode de développement personnel qui combine diverses techniques de relaxation, de respiration et de visualisation. Créée dans les années

1960 par le neuropsychiatre Alfonso Caycedo, cette discipline vise à harmoniser le corps et l'esprit afin d'améliorer la qualité de vie. Elle s'inspire de méthodes orientales comme le yoga et le zen, tout en intégrant des connaissances occidentales issues de la psychologie et de la neurologie. Grâce à une série d'exercices simples et accessibles, la sophrologie permet à chacun de mieux gérer ses émotions et de se reconnecter à lui-même.

La sophrologie se pratique dans un cadre sécurisé et bienveillant, où le sophrologue guide le pratiquant à travers diverses techniques. Ces techniques incluent des enchaînements de contractions et détentes musculaires, qui aident à relâcher les tensions physiques et mentales, ainsi que des temps de respiration contrôlée pour apaiser le flow de pensées. La visualisation positive est également un élément clé, permettant aux individus de projeter des images mentales apaisantes et motivantes, favorisant ainsi un état de bien-être général.

L'un des grands atouts de la sophrologie est sa simplicité et son adaptabilité. Elle peut être pratiquée par tout le monde, quel que soit l'âge ou la condition physique. Que ce soit en individuel ou en groupe, chaque séance est conçue pour répondre aux besoins spécifiques des participants, offrant des outils pratiques pour surmonter les défis quotidiens. Elle se pratique debout, assis.e ou allongé.e selon vos besoins. En explorant cette discipline, vous découvrirez une nouvelle manière d'aborder la vie, plus sereine et équilibrée.

Les origines de la sophrologie

La sophrologie trouve ses racines dans les années 1960, grâce au travail innovant du Dr Alfonso Caycedo, un neuropsychiatre colombien. Face aux limites des traitements psychiatriques traditionnels, Caycedo décide d'explorer des alternatives plus douces et respectueuses de la conscience humaine. Inspiré par ses rencontres avec des maîtres de yoga en Inde et des pratiquants de zen au Japon, il développe une méthode qui intègre ces pratiques millénaires avec des techniques occidentales de relaxation et d'hypnose.

Le terme "sophrologie" lui-même vient du grec ancien : "sos" (harmonie), "phren" (esprit) et "logos" (science). Ainsi, la sophrologie peut être littéralement traduite par "la science de l'esprit harmonieux". Cette appellation reflète bien l'objectif de la discipline, qui est d'harmoniser le corps et l'esprit pour atteindre un état de bien-être global. Dès sa création, la sophrologie se démarque par son approche holistique et intégrative, cherchant à traiter l'individu dans sa globalité.

Au fil des décennies, la sophrologie a évolué et s'est enrichie d'apports divers, tout en conservant ses principes de base. Aujourd'hui, elle est reconnue et pratiquée dans de nombreux pays à travers le monde, notamment en France, où elle a trouvé un écho particulier. Des millions de personnes ont ainsi pu bénéficier de ses bienfaits, que ce soit dans le cadre de la gestion du stress, du développement personnel ou de l'accompagnement thérapeutique.

Les principes fondamentaux de la sophrologie

La sophrologie repose sur quatre principes fondamentaux qui guident sa pratique et définissent son approche. Le premier principe est celui de la réalité objective, qui invite à observer les phénomènes tels qu'ils sont, sans jugement ni interprétation. En adoptant cette attitude, le pratiquant apprend à se détacher de ses préjugés et de ses schémas de pensée négatifs, favorisant ainsi une perception plus claire et sereine de la réalité.

Le deuxième principe est celui de l'intégration du schéma corporel. La sophrologie accorde une grande importance à la conscience corporelle, considérant le corps comme un vecteur essentiel de l'expérience humaine. Par des exercices de relaxation dynamique, le pratiquant développe une meilleure connaissance de son corps et de ses sensations, ce qui contribue à renforcer son équilibre physique et mental.

Le troisième principe est celui de l'action positive. La sophrologie met l'accent sur la valorisation des expériences et des ressentis positifs, qu'ils soient passés, présents ou futurs. En se concentrant sur le positif, le pratiquant nourrit sa confiance en lui et son bien-être intérieur. Cette approche permet de développer une attitude plus optimiste et constructive face aux défis de la vie quotidienne.

Enfin, le quatrième principe est celui de l'adaptabilité. Chaque séance de sophrologie est personnalisée en fonction des besoins et des objectifs spécifiques du pratiquant. Cette flexibilité permet à la sophrologie de s'adresser à un large éventail de personnes, quels que soient leur âge, leur condition physique ou leur situation de vie. En s'adaptant aux particularités de chacun, la sophrologie offre des outils pratiques et efficaces pour améliorer la qualité de vie au quotidien.

Les bienfaits de la sophrologie pour le bien-être

La sophrologie offre de nombreux bénéfices pour le bien-être, tant sur le plan physique que mental. En premier lieu, elle aide à réduire le stress et l'anxiété en favorisant la relaxation profonde et la détente musculaire. Grâce à des techniques de respiration consciente et de relaxation dynamique, le pratiquant apprend à relâcher les tensions accumulées et à retrouver un état de calme intérieur. Cela permet de mieux gérer les situations stressantes et de prévenir les effets négatifs du stress sur la santé.

Un autre bienfait majeur de la sophrologie est l'amélioration de la qualité du sommeil. De nombreuses personnes souffrent de troubles du sommeil, souvent liés à des préoccupations et des tensions accumulées au cours de la journée. Les exercices de sophrologie, en induisant un état de relaxation et de lâcher-prise, facilitent l'endormissement et contribuent à un sommeil plus réparateur. Une meilleure qualité de sommeil se traduit par une augmentation de l'énergie, de la vitalité, ainsi qu'une meilleure humeur tout au long de la journée.

La sophrologie améliore également la concentration et la clarté mentale. En pratiquant régulièrement des exercices de visualisation et en étant en pleine conscience, vous développerez votre capacité à vous concentrer sur l'instant présent et à canaliser votre flow de pensées. Cela se révèle particulièrement utile dans le cadre professionnel ou scolaire, où une bonne concentration est essentielle pour accomplir ses tâches de manière efficace et sereine. La sophrologie favorise ainsi un état d'esprit plus lucide et plus serein, propice à la prise de décisions éclairées et à la gestion des priorités.

La sophrologie et la gestion du stress

La gestion du stress est l'une des applications les plus courantes de la sophrologie. Dans notre société moderne, le stress est omniprésent et peut avoir des conséquences néfastes sur la santé physique et mentale. La sophrologie propose des outils efficaces pour mieux comprendre et gérer le stress au quotidien. Grâce à des exercices de respiration, de relaxation et de visualisation, vous apprenez à identifier les sources de stress et à y répondre de manière plus adaptée.

L'une des techniques de base de la sophrologie pour la gestion du stress est la respiration abdominale. En prenant conscience de votre respiration et en la contrôlant, vous parvenez à apaiser votre système nerveux et à induire un état de relaxation profonde. Cette technique permet de réduire rapidement les symptômes physiques du stress, tels que la boule au ventre, les palpitations cardiaques, les crispations musculaires et les maux de tête. Elle peut être pratiquée à tout moment de la journée, dès que le besoin s'en fait sentir.

En complément de la respiration, la sophrologie utilise des exercices alliant contraction et détente musculaire pour relâcher les tensions physiques et mentales. Ces exercices consistent en des mouvements doux et conscients, associés à des respirations profondes et à des visualisations positives. Ils permettent de libérer les tensions accumulées et de retrouver une sensation de bien-être et de légèreté. En pratiquant régulièrement ces exercices, vous développerez une meilleure résistance au stress et une plus grande capacité à vous détendre.

Enfin, la sophrologie propose des techniques de visualisation pour renforcer la confiance en soi et la résilience face au stress. En se projetant mentalement dans des situations futures apaisantes et en visualisant des scénarios positifs, vous renforcez votre état d'esprit et votre capacité à faire face aux défis. Ces visualisations permettent de transformer les pensées négatives en ressources positives, contribuant ainsi à une meilleure gestion du stress et à un bien-être global.

La sophrologie dans le cadre de la santé mentale

La sophrologie joue un rôle important dans le soutien et l'amélioration de la santé mentale. Elle offre des outils précieux pour accompagner des personnes confrontées à des troubles tels que l'anxiété, la dépression ou le trouble de stress post-traumatique. En favorisant une meilleure gestion des émotions et un renforcement de l'estime de soi, la sophrologie contribue à améliorer la qualité de vie des personnes souffrant de ces troubles.

Pour les personnes souffrant d'anxiété, la sophrologie propose des techniques qui permettent de calmer le système nerveux et de réduire les symptômes anxieux. En prenant conscience de leur respiration et en la contrôlant, les pratiquants parviennent à apaiser leur esprit et à retrouver un état de calme intérieur. La sophrologie aide également à identifier et à transformer les pensées négatives qui alimentent l'anxiété, favorisant ainsi une attitude plus sereine et confiante face aux situations stressantes. En pratiquant régulièrement, les effets perdurent dans le temps. 

Dans le cadre de la dépression, la sophrologie offre un espace de bienveillance et de ressourcement. Les exercices de relaxation et de visualisation permettent de relâcher les tensions et de retrouver un état de détente profonde. La sophrologie aide également à renforcer l'estime de soi et à développer des pensées positives, contribuant ainsi à un mieux-être global. En se concentrant sur les sensations corporelles et les expériences positives, le pratiquant peut progressivement sortir de la spirale de la dépression et retrouver un équilibre émotionnel. La sophrologie ne se substitue pas à une prise en charge et à un traitement médical, elle est complémentaire et vient en support.

La sophrologie est également utilisée dans l'accompagnement des personnes souffrant de trouble de stress post-traumatique (TSPT). Grâce à des techniques de respiration et de visualisation, elle aide les pratiquants à gérer les flashbacks et les symptômes d'hypervigilance. La sophrologie permet de recréer un sentiment de sécurité intérieure et de renforcer la résilience face aux souvenirs traumatiques. En offrant un espace de relaxation et de ressourcement, elle contribue à la reconstruction de l'identité et à la récupération après un traumatisme.

Comment se déroule une séance de sophrologie ?

Une séance de sophrologie se déroule toujours en plusieurs étapes, guidées par un sophrologue formé. Chaque séance est adaptée aux besoins et aux objectifs spécifiques du pratiquant, offrant ainsi une expérience personnalisée et bienveillante. Les séances peuvent être individuelles ou en groupe, selon les préférences et les besoins de chacun.

La séance commence par un temps d'accueil et d'échange, où le sophrologue prend le temps de discuter avec le pratiquant de ses attentes et de ses ressentis. Cet échange permet de créer un climat de confiance et de définir les objectifs de la séance. Le sophrologue peut également poser des questions pour mieux comprendre les besoins et les préoccupations du pratiquant, afin d'adapter les exercices en conséquence. Lors de la première séance, ce temps est toujours plus long afin de balayer largement les besoins du pratiquant, poser un objectif d’accompagnement et définir le cadre thérapeutique de celui-ci. Cela permettant la construction d’un protocole d’accompagnement, à l’issue de la première séance.

Vient ensuite la phase de relaxation dynamique, où le sophrologue guide le pratiquant à travers une série de contraction et détente musculaire, associés à des respirations profondes. Ces exercices permettent de relâcher les tensions physiques et mentales, et de préparer le corps et l'esprit à la détente. Le pratiquant est invité à se concentrer sur ses sensations corporelles et à prendre conscience de sa respiration, favorisant progressivement un état de relaxation profonde.

La séance se poursuit avec un exercice de visualisation positive appelé sophronisation. Le sophrologue invite le pratiquant à fermer les yeux et à se projeter mentalement dans des situations apaisantes et ressourçantes, passées, présentes ou futures, selon l’intention de l’exercice. Ces visualisations permettent de renforcer les ressentis positifs et de développer une attitude plus sereine et confiante. Le pratiquant est guidé à travers des scénarios positifs, qui peuvent être liés à ses objectifs personnels ou à des situations de la vie quotidienne.

Enfin, la séance se termine par un temps d'échange et de partage, où le pratiquant peut exprimer ses ressentis. C’est le temps clé de la séance, là où le pratiquant prend conscience de son potentiel, de ses capacités. Le sophrologue prend le temps d'écouter et de répondre aux questions, offrant des conseils et des recommandations pour continuer la pratique en dehors des séances. Ce temps de partage permet de consolider les bénéfices de la séance et de renforcer la relation de confiance entre le sophrologue et le pratiquant.

Les praticiens de sophrologie à Poitiers

À Poitiers, de nombreux praticiens qualifiés proposent des séances de sophrologie pour répondre aux besoins diversifiés de la population. Ces professionnels sont formés et certifiés, garantissant des pratiques sécurisées et adaptées à chacun. Que vous soyez à la recherche d'une solution pour mieux gérer votre stress, améliorer votre sommeil ou simplement vous détendre, vous trouverez à Poitiers des sophrologues capables de vous accompagner dans votre démarche.

Les sophrologues à Poitiers travaillent dans différents cadres, allant des cabinets privés aux centres de bien-être en passant par les institutions de santé. Ils offrent des séances individuelles personnalisées, ainsi que des séances de groupe, permettant à chacun de choisir la formule qui lui convient le mieux. Les séances de groupe sont souvent thématiques, abordant des sujets spécifiques tels que la gestion du stress, la préparation aux examens ou la relaxation profonde.

Certains sophrologues à Poitiers se spécialisent dans des domaines particuliers, comme l'accompagnement des femmes enceintes, des sportifs ou des personnes en situation de maladie. Ils utilisent la sophrologie pour répondre aux besoins spécifiques de ces publics, en adaptant les techniques et les exercices en conséquence. Cette spécialisation permet de proposer des accompagnements ciblés et efficaces, répondant aux attentes et aux besoins des pratiquants.

Pour trouver un sophrologue à Poitiers, il est possible de consulter Google, les annuaires professionnels (Chambre syndicale de la sophrologie), les sites internet spécialisés ou de demander des recommandations auprès de votre entourage. Il est important de choisir un professionnel certifié et de vérifier ses qualifications et son expérience. N'hésitez pas à prendre contact avec plusieurs sophrologues pour discuter de vos besoins et de vos attentes, afin de trouver celui qui vous correspond le mieux.

Conclusion et recommandations pour débuter la sophrologie

La sophrologie est une pratique accessible et bénéfique pour tous ceux qui cherchent à améliorer leur bien-être et à retrouver un équilibre intérieur. Que vous soyez confronté à des défis personnels, professionnels ou simplement en quête de détente, la sophrologie vous offre des outils pratiques et efficaces pour mieux gérer votre quotidien. À Poitiers, de nombreux sophrologues qualifiés sont à votre disposition pour vous accompagner dans cette démarche.

Pour débuter la sophrologie, il est recommandé de prendre contact avec un sophrologue certifié et de discuter de vos besoins et de vos attentes. N'hésitez pas à poser des questions sur sa formation, son expérience et sa méthode de travail. Vous pouvez également participer à des séances de groupe pour découvrir la pratique dans un cadre convivial et partager vos expériences avec d'autres pratiquants.

Il est important de pratiquer régulièrement pour en tirer tous les bénéfices. La sophrologie peut être intégrée dans votre routine quotidienne, que ce soit le matin pour bien démarrer la journée, ou le soir pour vous détendre avant de dormir. En pratiquant régulièrement, vous développerez une meilleure conscience de vous-même et une plus grande capacité à gérer le stress et les émotions.

Enfin, gardez à l'esprit que la sophrologie est une pratique évolutive et personnalisée. Chaque séance est une opportunité de découvrir de nouvelles techniques et de progresser à votre rythme. Soyez à l'écoute de vos ressentis et faites confiance à votre sophrologue pour vous guider sur le chemin du bien-être. En vous engageant dans cette démarche, vous ouvrirez la porte à une vie plus sereine et harmonieuse.

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atelier, collectif Mélina Bourdaud atelier, collectif Mélina Bourdaud

Atelier Yoga et Sophrologie - Rentrer à l’intérieur de soi

L’automne est là, avec son doux appel à ralentir et à revenir à l’essentiel. Après l’agitation de la rentrée, c’est le moment idéal pour un recentrage intérieur. 🌿

Et si vous vous offriez une parenthèse d’introspection et de lâcher-prise ? Un instant pour vous reconnecter à votre corps et apaiser votre esprit ?

Rejoignez-nous avec Anna Zardo, professeure de yoga Kundalini pour un atelier qui vous invite à plonger en vous-même, à écouter votre corps et à calmer le tourbillon mental. 💫

L’automne est là, avec son doux appel à ralentir et à revenir à l’essentiel. Après l’agitation de la rentrée, c’est le moment idéal pour un recentrage intérieur. 🌿

Et si vous vous offriez une parenthèse d’introspection et de lâcher-prise ? Un instant pour vous reconnecter à votre corps et apaiser votre esprit ?

Rejoignez-nous avec Anna Zardo, professeure de yoga Kundalini pour un atelier qui vous invite à plonger en vous-même, à écouter votre corps et à calmer le tourbillon mental. 💫

Au programme :

🌾 Des postures pour relâcher les tensions et vous reconnecter à vos sensations.
🌙 Une méditation pour clarifier votre esprit et laisser émerger votre intuition.

💨 Des exercices pour cultiver l’attention à soi et s’apaiser

🚀 Une sophronisation pour vous recentrer sur vos besoins

Cet atelier est ouvert à tous, même si vous débutez !

📅 Date : Vendredi 22 novembre 2024
🕖 Heure : 19h-21h30
📍 Lieu : Centre Conscience, Poitiers
💰 Tarif : 30€

⏰ Places limitées ! Réservation via ce lien : Je réserve ma place

Atelier yoga et sophrologie
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Mélina Bourdaud Mélina Bourdaud

Atelier Yoga et Sophrologie

Atelier Yoga & Sophrologie “Ecoute de soi”

Besoin d'un moment à vous pour vous reconnecter à vous ? Rejoignez-nous avec Anna Zardo pour un atelier de yoga et de sophrologie sur l'écoute de soi !

S'écouter soi-même, c’est être présent à l’instant, ouvert à ce qui se passe à l’intérieur.

Il vous sera proposé d’entrer profondément dans votre corps physique, apaiser et clarifier le mental, pour pouvoir être à l'écoute de votre corps, vos intuitions et vous autoréguler.

Date : vendredi 14 juin 2024

Heure : 19h-21h30

Lieu : Centre Conscience-Poitiers

Tarif : 25€

Au programme, on vous promet :

  • Des postures pour se reconnecter avec son corps, purifier et relâcher le stress qui y est logé.

  • Une méditation pour clarifier le mental et pour écouter son intuition.

  • Des exercices pour vous porter attention et vous connecter à vos besoins.

  • Un temps de relaxation plus profond pour vous recentrer sur vous et vos envies

Cet atelier convient à tous les niveaux, les débutants sont les bienvenus !

Places limitées ! Réservez votre place via ce lien : https://urlz.fr/qCTZ

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